La thermocoagulation lombaire est une procédure médicale utilisée pour traiter la douleur chronique du dos. Elle implique l’utilisation d’ondes radio pour chauffer et désactiver les tissus nerveux qui causent la douleur. Le but est de diminuer les signaux de douleur envoyés par ces nerfs à votre cerveau.
L’un des principaux avantages de la thermocoagulation lombaire est son caractère peu invasif. Contrairement à une opération chirurgicale, cette intervention ne nécessite pas de longue période de convalescence. De plus, les risques associés à cette technique sont considérablement plus faibles que ceux d’une chirurgie.
COMMENT SE DÉROULE LA PROCÉDURE ?
Pendant la procédure, le chirurgien, utilise l’imagerie guidée, comme la fluoroscopie (une sorte de radiographie en temps réel), pour positionner avec précision une aiguille dans le dos, près de l’endroit où les nerfs affectés sont localisés. La procédure est réalisée sous simple sédation et dure généralement 20 minutes. Cette estimation peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la spécificité de la condition traitée et le nombre de niveaux vertébraux impliqués.
L’utilisation de la fluoroscopie, une technique d’imagerie en temps réel, permet au médecin de visualiser les structures de la colonne vertébrale et de guider avec précision l’aiguille vers le nerf cibl.
Une aiguille spéciale est insérée à travers la peau et dirigée vers la zone ciblée près des nerfs responsables de la douleur. Le patient peut ressentir une pression pendant cette étape. Avant d’appliquer la chaleur, un test de stimulation électrique peut être réalisé pour confirmer que l’aiguille est correctement positionnée près du nerf et pour s’assurer que la procédure ne perturbera pas les fonctions musculaires ou sensorielles.
Une fois l’aiguille correctement positionnée, un courant électrique produit de la chaleur qui est appliquée au nerf. Cette chaleur interrompt la capacité du nerf à transmettre des signaux de douleur.
L’aiguille est retirée et un petit pansement est appliqué sur le site d’insertion.
QUELLE EST LA PÉRIODE POST-OPÉRATOIRE TYPIQUE ?
La période post-opératoire de la thermocoagulation lombaire est généralement assez brève et la plupart des patients peuvent reprendre leurs activités normales rapidement. Voici quelques points clés concernant cette période :
- Immédiatement après la procédure : Les patients sont souvent surveillés pendant une courte période pour s’assurer qu’il n’y a pas de complications immédiates. La durée de cette surveillance peut varier, mais elle dure généralement quelques heures.
- Retour à domicile : La majorité des patients peuvent rentrer chez eux le jour même de l’intervention. Il est recommandé d’avoir quelqu’un pour vous accompagner et vous ramener à la maison.
- Reprise des activités : Les patients sont généralement conseillés de se reposer le jour de l’intervention, mais peuvent souvent reprendre leurs activités normales dès le lendemain. Cependant, il est conseillé d’éviter les activités intenses ou les exercices lourds pendant quelques jours.
- Gestion de la douleur : Il peut y avoir une légère douleur ou un inconfort au site d’injection après la procédure, qui peut être géré avec des médicaments contre la douleur prescrits ou recommandés par votre médecin.
- Suivi médical : Un rendez-vous de suivi est généralement prévu pour évaluer l’efficacité de la procédure et vérifier l’absence de complications.
- Résultats : Les résultats en termes de soulagement de la douleur peuvent varier. Certains patients ressentent un soulagement immédiat, tandis que pour d’autres, cela peut prendre quelques semaines pour ressentir les effets complets de la procédure.
COMPLICATIONS
La principale source de contamination, dans le cas d’une infection nosocomiale, est le patient lui-même et non l’environnement hospitalier ou le personnel. Le plus souvent, le patient est infecté par ses propres germes au cours de certains soins invasifs (actes chirurgicaux, sondage urinaire, respiration artificielle…). Dans les autres cas, se sont les soignants qui sont des vecteurs de transmission.
D’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) datant de 2012, un patient hospitalisé sur vingt (5%) contracte une infection dans l’établissement où il est soigné. Mais le risque est variable selon le profil du patient, les soins pratiqués et la durée du séjour.
Le profil du patient : Les plus de 65 ans, les nouveau-nés (en particulier les prématurés), les polytraumatisés et les grands brûlés sont les plus à risque. Paradoxalement, certains traitements peuvent également favoriser la survenue d’une infection nosocomiale (antibiotiques qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes, traitements immunosuppresseurs…).
Les soins pratiqués : Les infections sont plus fréquentes lors d’actes opératoires où les gestes invasifs sont nombreux (ouverture prolongée de la peau, fil profond, matériel mis en place, intubation, sonde urinaire, pose d’un cathéter…).
La durée du séjour : Le risque d’infection nosocomiale est diminué par 15 chez les patients hospitalisés entre 2 et 7 jours par rapport à ceux dont l’hospitalisation dure de 30 à 89 jours. Dans le cas d’une chirurgie ambulatoire (prise en charge sans hébergement et d’une durée maximale de 12 heures), même si aucune étude scientifique ne l’a encore démontré, le risque serait encore réduit.
La prévention, au cœur des préoccupations des établissements de santé.
Des Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN), sont intégrés dans les Commissions médicales d’établissement. Leur fonction est d’améliorer les conditions d’hygiène et de prévention en fonction des données de surveillance et des progrès médicaux. Il s’agit notamment d’appliquer des protocoles d’hygiène et de soins précis avant, pendant et après chaque geste chirurgical. Soignants, patients et visiteurs doivent respecter les mesures d’hygiène et d’asepsie dictées par l’établissement.
Il est à noter, qu’il ne faut pas confondre une infection du site opératoire (nosocomiale) avec des aléas de la cicatrisation. Un défaut de cicatrisation ou la désunion secondaire d’une cicatrice opératoire peuvent devenir la porte d’entrée d’une infection, mais habituellement non nosocomiale dans ces cas.